Nouveautés romans
Alice au pays des idées
Comment vivre ? Selon quelles valeurs ? Dans quel but ?<br> <br>Alice s’inquiète du sort de la planète et de l’humanité. Elle se demande aussi ce que sera son existence.<br>Son rêve : trouver la phrase décisive qui ne la quittera plus, la guidera toujours et partout…<br>Basculant au pays merveilleux des idées, Alice va sillonner les siècles et les civilisations à la rencontre des sages et des philosophes qui, de l’Antiquité à nos jours, ont cherché à comprendre le monde.<br><br><strong>Un passionnant roman initiatique, drôle et accessible à tous, pour découvrir l’histoire des idées et le sens de nos vies.</strong>
Babysitter
<p>Détroit, fin des années 1970. Hannah et Wes Jarrett forment l'une des familles les plus en vue de l'élite blanche et bourgeoise. Mais entre les galas caritatifs et les déplacements d'affaires, ils se croisent à peine et n'ont plus en commun que leurs deux enfants, choyés par la gouvernante. Par ailleurs, des gros titres abominables font la une des journaux : des cadavres de garçons sont retrouvés nus, sans vie, comme exposés au public. Par un meurtrier dont on ne sait rien, et que les médias s'empressent de nommer Babysitter.
<br> Alors que la peur couve dans les foyers, Hannah prend un mystérieux amant, dont elle ne connaît que les initiales. Tandis qu'un piège dévastateur se referme sur elle, les crimes de Babysitter se multiplient...
<br><br> " Un condensé de toutes les peurs et de toutes les perversions. Un bonheur ! "
<i>L'Obs</i></p>
Bristol
"- Alors qu'est-ce que vous faites dans la région, dites-moi un peu, s'inquiète le commandant Parker.
- Disons que c'est pour un film que je suis en train de tourner, indique Robert. Comme vous voyez.
- On ne m'en avait pas averti, regrette le commandant, mais voilà qui m'intéresse beaucoup. Et quel genre de film, au juste ?
- Toujours pareil, expose Robert, l'amour et l'aventure. Avec l'Afrique et ses mystères, vous voyez le genre.
- Ah oui, soupire le commandant Parker, je vois en effet très bien le genre. Et pour votre histoire d'amour, vous avez pris quelle actrice ?
- Céleste, dit Robert. Céleste Oppen."
Dominique Pinon interprète avec talent cette variation romanesque habilement tiraillée entre le roman noir et la fantaisie burlesque.
Couverture : © Guy Delisle & Jean Echenoz & L’Association, 2019
Dans la forêt
Rien n'est plus comme avant : le monde tel qu'on le connaît semble avoir vacillé, plus d'électricité ni d'essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses.<br>Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire, <em>Dans la forêt</em>, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.<br/>Durée : 10H02<br/>
Il n'a jamais été trop tard
« Ce livre est une histoire en cours. Celle d’un hier si proche et d’un demain qui tremble un peu. Ce présent qui bouscule, malmène, comment l’habiter, dans quel sens s’en saisir ? Comme il est étroit, cet interstice-là, entre hier et demain, dans lequel l’actualité nous regarde. Elle reflète le monde, mais aussi des évènements minuscules en nous, des souvenirs, des questions, d’un terrain marqué de certitudes. Ce livre est l’histoire de ce qui nous traverse, une histoire qu’on conjuguerait à tous les singuliers. »
L'ardente et très secrète Miles Franklin
<p><b>La nouvelle héroïne d'Alexandra Lapierre.<br> Stupéfiante de modernité !</b><br>Australie, 1901 : Miles Franklin, vingt ans, fille de fermiers du bush, parvient contre vents et marées à faire publier son premier roman, un texte remarquable d'insolence et de fougue, qui connaît un immense succès dans le monde anglo-saxon. Alors qu'elle cherche à garder l'anonymat sous un pseudonyme masculin, son identité est révélée et les préjugés misogynes de son époque la heurtent au plus profond. C'est seule et sans le sou qu'elle s'embarque pour l'Amérique, où l'attend une vie de luttes au service des plus faibles et d'engagements féministes. Elle y noue mille amitiés avec des personnalités d'une stupéfiante modernité, et des amours tourmentés. Mais jamais Miles Franklin n'abandonne sa passion d'écrire ni ne renonce à ses rêves de gloire. Folle d'une liberté durement conquise, guidée par sa générosité et son sens de l'humour, elle connaîtra de multiples aventures à travers l'Europe, avant de retrouver sa terre natale et de tenir une formidable revanche, en jouant un dernier tour aux critiques qui disaient sa verve tarie et son génie disparu. Miles Franklin est aujourd'hui l'écrivaine la plus célèbre des Antipodes. Durant ses quatre ans d'enquête, Alexandra Lapierre l'a suivie sur tous les théâtres de son exceptionnel destin.</p>
L'École des soignantes
"Tourmens est un hôpital public. On y reçoit et on y soigne tout le monde, sans discrimination et avec bienveillance. Mais les préjugés envers son approche féministe et inclusive des soins et de l’enseignement sont tenaces.
Depuis sa création, en 2024, les hommes qui s’enrôlent à l’École des soignantes du CHHT n’ont jamais été nombreux : l’année où j’ai commencé ma formation, j’étais l’un des rares inscrits. J’espère que nous ne serons pas les derniers.
Je m’appelle Hannah Mitzvah. Aujourd’hui, 12 janvier 2039, je commence ma résidence. L’officiante de l’unité à laquelle je suis affecté se nomme Jean ("Djinn") Atwood. C’est une figure légendaire de la santé des femmes.
Je me demande ce qu’elle fait chez les folles."
La Patience des traces
Psychanalyste, Simon a fait profession d’écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d’une brèche dans le quotidien – un bol cassé – vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d’un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et – d’un rivage à l’autre – par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l’ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons… <br> Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d’apprentissage bâti sur le feu et la violence (l’amitié, la jeunesse, l’océan), c’est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d’une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.
La délégation norvégienne
<p><b>Isolés en pleine forêt, sept chasseurs et chasseuses prisonniers de la neige vont tenter de survivre et de lutter contre la folie qui les guette. Survient le drame. Un drame dont le lecteur se rendra complice... malgré lui.</b><br>Est-ce l'alcool en carafon, le cuir brun, le mobilier vieux chêne, le feu qui crépite dans la cheminée ? Ce climat anglais où l'on s'assassine en grignotant des scones et en buvant du thé ? Il lui semble que chaque chose est bien à sa place, que chaque personne autour de cette table est un peu trop racée pour être honnête. S'appelle-t-on Ethel Brakefield dans la vie ? Ou même Lucas Cranach ?
<br><br> Un relais de chasse absent de tous les guides spécialisés. Cinq hommes, deux femmes, qui viennent des quatre coins de l'Europe et ne se connaissent pas. Sept chasseurs pris par la neige, qui doivent se défendre du froid, de la faim, de la paranoïa qui les guettent. Prisonniers ? D'une île à la rigueur, mais d'une forêt ? Ils le sont pourtant, serrés par les arbres, piégés par la neige. L'un d'eux commence à douter : et s'ils n'étaient pas victimes du hasard ?
<br> Au fil des pages, René Derain acquiert la conviction qu'il est condamné. Il sent, dans son dos, le souffle d'une intelligence. Et sait que le piège ne demande qu'à se refermer.
<br> Belfond ressuscite ce roman oulipien à souhait, épuisé depuis longtemps.
<br><br>Janvier 2008 : Premier prix littéraire des hebdos en région
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Le Chant des oubliées
<p><b>Californie, 1966. " Les femmes aussi peuvent être des héros. "</b><br>Lorsque Frankie McGrath, étudiante infirmière de vingt ans, entend ces paroles, c'est une révélation. Élevée au sein d'une communauté privilégiée et patriote sur l'île idyllique de Coronado, elle a toujours été l'incarnation même de la jeune fille de bonne famille.
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<br> Mais en 1966, le monde change et Frankie imagine pour la première fois une autre vie que celle d'épouse et mère. Alors que son frère vient de partir combattre au Vietnam, elle décide, sans le soutien de ses parents, de rejoindre le corps des infirmières de l'armée.
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<br> Lorsqu'elle arrive à l'hôpital militaire de Saigon, Frankie est submergée par le chaos et l'horreur de la guerre et chaque jour est un pari de vie ou de mort. Mais pour Frankie et ses amies la guerre ne s'achève pas au retour à la maison : dans une Amérique divisée qui ne reconnaît ni leur courage ni leurs traumatismes, le combat de Frankie ne fait que commencer.</p>
Le Secret des mères
Colette est de retour dans son Morvan natal, après de longues années d’absence, pour y veiller sa mère mourante. Confrontée une fois de plus au mutisme familial, elle décide de faire la lumière sur l’évènement qui, un soir de juillet 1969, a tout fait basculer. De découverte en découverte, elle obtiendra des réponses qui iront bien au-delà de sa quête et feront voler en éclat ses certitudes.<br> <br><strong>Après <em>Les Ailes collées </em>(Prix Maison de la presse 2022), Sophie de Baere poursuit son exploration de l’intime et nous offre une plongée saisissante dans la France rurale, de l’après-guerre jusqu’à la fin des années 60. Des amours empêchées aux maisons maternelles pour « filles-mères », l’auteure ranime avec sa plume sensible une époque où les femmes avaient bien peu de droits mais ne manquaient ni de passion, ni de révolte.</strong><br/>Durée : 07H15<br/>
Le Secret des mères
Colette est de retour dans son Morvan natal, après de longues années d’absence, pour y veiller sa mère mourante. Confrontée une fois de plus au mutisme familial, elle décide de faire la lumière sur l’évènement qui, un soir de juillet 1969, a tout fait basculer. De découverte en découverte, elle obtiendra des réponses qui iront bien au-delà de sa quête et feront voler en éclat ses certitudes.<br> <br><strong>Après <em>Les Ailes collées </em>(Prix Maison de la presse 2022), Sophie de Baere poursuit son exploration de l’intime et nous offre une plongée saisissante dans la France rurale, de l’après-guerre jusqu’à la fin des années 60. Des amours empêchées aux maisons maternelles pour « filles-mères », l’auteure ranime avec sa plume sensible une époque où les femmes avaient bien peu de droits mais ne manquaient ni de passion, ni de révolte.</strong>
Les Gestes
« Il y a évidemment des secrets derrière ses secrets, des moments de mystère, de tristesse et de joie dans l’ombre des silences que certains entendront. Il est possible que mes souvenirs aient leurs fantaisies, mais j’ai fait de mon mieux pour lui rendre justice, pour exprimer ce que mon père m’a raconté comme ce qu’il a tu, les gestes que je vais te transmettre et ceux qu’il n’a pas faits. »<br> <br>Alors que Marc s’apprête à adopter un enfant, son père meurt. Pour offrir à son fils un morceau de son histoire, il plonge dans la vie hors du commun d’Hippolyte, chauffeur de taxi exubérant devenu archéologue fantasque, et remonte aux histoires d’amour de ses parents et de ses grands-parents, procédant à une archéologie de l’intime.<br>De l’Égypte à Paris en passant par la Grèce et l’Italie, Amanda Sthers compose une fresque familiale sur la transmission et l’origine, peuplée de personnages aux incroyables destins. Impossible de lâcher cette saga à l’écriture aussi poétique que ses héros.
Les Influentes
Qui aurait pu prédire le destin d’Anne, mère au foyer passionnée de couture qui propose ses créations en ligne, le jour où une star planétaire apparaît portant une de ses combi-shorts ? Certainement pas Blanche, patronne du magazine féminin <em>Attitude</em>, revenue de tout et de tous, pressurisée par ses actionnaires chinois, et déterminée à dissimuler ses fêlures. Peut-être davantage Myrtille, jeune styliste bourrée de talent et convaincue que les réseaux sociaux sont le nouvel Eldorado du secteur.<br><br>À travers ces portraits de femmes, de Viroflay à New York, des couloirs de l’école à ceux du Ritz, ce sont les affres et les joies de la mode, de l’influence et de la vie tout court que dépeint comme personne Adèle Bréau. Grâce à ce cadre qu’elle connaît par cœur, elle explore une nouvelle fois les thèmes qui lui sont chers, l’amour, la sororité, le choc des générations et la difficile conciliation de toutes nos envies.
Ma mère rit
Dans cet autoportrait écrit à vif, dans la brûlure, l’intensité et l’âpreté du quotidien, Chantal Akerman nous confie la matière même de toute son œuvre. Les mots sont autant d’images accolées entre elles, scotchées, coupées ; c’est l’écriture comme un montage en cours, le cinéma n’est jamais loin. C’est le même langage que la vie. L’autrice dévoile avec pudeur et douleur la relation avec sa mère, avec sa compagne, avec sa propre folie, qui la guette. Ma mère rit est une magnifique plongée dans les joies, les blessures ; dans le cœur de la réalisatrice.
Aurore Clément, grande comédienne et amie de Chantal Akerman ayant joué dans plusieurs de ses films, nous livre une lecture magique de Ma mère rit. Un très bel hommage empreint d'émotion.
Couverture : Photogramme extrait du film "La Paresse" de Chantal Akerman, 1986. © Fondation Chantal Akerman.
Répondre à la nuit
Installée dans une ferme en lisière de forêt vosgienne, Agnès Ledig puise son inspiration auprès des animaux et des plantes qui l’entourent.<br> <br>C’est là qu’est née l’histoire de Témis, archère amoureuse des cerfs, Rémy, bûcheron sensible et protecteur, Maxime, audionaturaliste discret et passionné, ou encore Victoire, soigneuse aux doigts de fée.<br> <br>En nous plongeant au cœur d’une nature sauvage menacée, <em>Répondre à la nuit </em>nous pousse dans nos retranchements : jusqu’où devrons-nous aller pour défendre le vivant ?
Une saison à l'atelier de poterie
<p><b>Véritable phénomène d'édition international, ce roman bouleversant rend hommage à l'art-thérapie et à son pouvoir apaisant.</b><br>Nuits blanches à répétition, week-ends inexistants... Après des années passées à travailler d'arrache-pied, Jeongmin claque la porte de la chaîne de télévision qui l'emploie et s'enferme chez elle pendant des mois, sans contact avec le monde extérieur. Un chaud matin d'août, alors qu'elle ne supporte plus d'observer les murs vides de son appartement à longueur de journée, elle s'aventure dehors et pousse par hasard la porte de l'atelier de poterie du quartier.
<br> Accueillie par l'odeur de l'argile, la lumière tamisée et les effluves de café, Jeongmin se sent revivre. À mesure que la propriétaire l'initie à l'art ancestral de la céramique, elle découvre le plaisir de transformer l'argile de ses mains. Et tout comme ses créations révèlent leur beauté à la chaleur du four, le coeur de Jeongmin se réchauffe peu à peu au contact des habitués de l'établissement...
<br>Prix des nouveaux auteurs coréens en 2022</p>